Je n’aime pas trop le terme "Intelligence". Bien sûr Maurras était intelligent et les maurrassiens très intelligents, mais on ne peut pas faire grand chose de l’intelligence politiquement parlant, étant donné que sur ce terrain, les imbéciles ont très souvent raison face aux "intelligents".
Le 6 février, Maurras corrigeait des vers grecs. On peut difficilement être plus bête.
Le problème de l’AF dans l’entre-deux guerres, c’est qu’elle avait le culte très français du "Chef", culte militariste et bonapartiste (pas mal d’ailleurs) qui allait trouver sa conclusion dans la pétainisme ! Culte gérontocratique, disons-le. . Leurs chefs à eux, le "Comte de Paris" et le "Maréchal", le Grand Soldat", de plus de 80 ans, se sont révélés lamentables. Mais lire un Journal de l’AF, c’est une cure inépuisable d’intelligence et de lucidité.
Pourquoi, "intelligent" comme il était, Maurras n’a pas dit : "le Chef, c’est moi", comme l’a fait plus tard De Gaulle, maurrassien s’il en fût ?