USA : impérialisme contre ultra-impérialisme
27 février 2018 20:43, par TwinckelAnalyse de la réforme fiscale de Trump qui démontre toute l’ignorance de l’auteur (visiblement prisonnier d’un anti-américanisme pavlovien) à son sujet.
Bien sûr que les réductions d’impôt profitent aux riches parce que ce sont eux qui paient l’essentiel de l’impôt sur le revenu perçu, et ils l’ont toujours fait...
L’impôt sur le revenu a commencé avec une taxe de 1% sur le revenu imposable supérieur à 3 000 $ (4 000 $ pour les couples mariés), suivie d’une série de surtaxes allant jusqu’à 6% appliquée aux revenus plus élevés. Le taux maximal de 7% a été appliqué au revenu imposable de plus de 500 000 $. Le taux le plus élevé a beaucoup fluctué au cours des années et était proche ou supérieur à 90% de 1950 à 1963.
Selon les données de l’ IRS (https://taxfoundation.org/summary-l...),
à partir de 2014 - l’année la plus récente disponible - 139.562.034 déclarations d’impôt ont été déclarées, correspondant à 9,71 milliards de dollars en revenu brut ajusté (AGI). Les contribuables ont payé 1,37 billion de dollars en impôt sur le revenu des particuliers en 2014, soit une augmentation de 11,5% par rapport à l’année précédente. Le pourcentage le plus élevé (0,1% des contribuables en termes d’AGI) a payé 19,85% de tous les impôts fédéraux sur le revenu. Le premier 1% a payé 39,48%. Le top 5% a payé 59,97%. Les 10% les mieux payés ont payé 70,88%. Les 25% supérieurs ont payé 86,78%. Et les 50% les mieux payés ont payé 97,25%. Cela signifie que les 50% inférieurs des contribuables (ceux qui ont un IAG inférieur à 38 173 $) n’ont payé que 2,75% de tous les impôts fédéraux sur le revenu.
Donc c’est de l’analyse économique complètement bidon et gauchiste que de dire que l’horrible réforme fiscale de Trump favorisera les méchants riches. Ils en profiteront parce que ce sont eux qui contribuent le plus aujourd’hui.
Je ne m’étendrai pas sur les innombrables avantage de cette réforme fiscale (augmentation des salaires de la classe moyenne telle que Wall Street a cessé son ascension ces jours ci par crainte d’une inflammation galopante, croissance au beau fixe, entreprises qui rapatrient leurs capitaux).
On attend environ 5% de croissance au premier trimestre 2018 selon la FED d’Atlanta.