GPA, PMA, destruction de la famille – Conférence de Damien Viguier à Nantes
26 mars 2018 20:58, par Globul[suite de : cf. supra]
Déjà, “au passage”, le bio-évolutionnisme oblige à penser à nouveaux frais (aussi très archaïques, donc de façon paradoxale) la question de l’inceste évoquée dans cette conférence (Adam, Noé, Abraham...), sous la forme du nouveau (quand même déjà vieux d’un bon demi-siècle...) “Grand Récit” (J.-F. Lyotard) de l’auto-éco-organisation cosmique... biosphérique... anthropique... : voici que, chacun, nous poussons l’inceste jusqu’à nous éprouver tous de très lointains “cousins” - “germains” comme “par alliance” -, descendants de “LUCA” : Last Universal Common Ancestor, même si l’origine de celui-ci, à plus de trois milliards d’années d’Adam-et-Eve, reste encore plus théorisée qu’effective.
Par ailleurs, la critique des Lumières ne saurait se mener au seul plan politique, en ignorant, tronquant ou diabolisant celles-ci, mais aussi :
- par l’analyse de leurs présupposés : mathématisabilité des phénomènes naturels, mesurabilité même du probable, efficacité polytechnicienne, bouleversement dans la compréhension de nos origines, avantage sélectif de servir les dynamiques de ce Monde... désormais considéré comme seul ;
- aussi par la prise en compte de la grande occultation qu’opèrent ces Lumières : l’ensemble de la dynamique des événements paranormaux, voire surnaturels (d’ailleurs paradoxalement dans la foulée des pouvoirs - dont certains théologiens - soucieux de rationalité et de “loi naturelle”), fort subversifs par rapport aux principes énoncés par la science officielle... mais aussi en regard de la doxa catholique, par exemple (le paranormal existe au sein d’autres religions et philosophies, et même “déjà” chez les animaux...
C’est toute la différence dans la perception de l’image du “singe qui embrasse une femme” évoquée par Damien Viguier :
- elle justifiera le (petit) djihad des islamistes à l’esprit resté médiéval contre notre société perçue comme décadente et satanique
- ... mais elle ravira au contraire les disciples de Jane Goodall poussant la fraternité jusqu’aux cousinages les plus “poilants”.
“J’allais dire prions...”
Oui, aussi pleurons et rions, mais surtout méditons, en particulier - et pour l’essentiel - sur les enjeux de notre (ou de nos) Origine(s).