Les Champs de la colère : des femmes de paysans sortent du silence
28 mars 2018 20:47, par demitriusc’est dramatique de se suicider mais il faut reconnaitre qu’à la sortie de la guerre, il fallait refourguer tous les produits chimiques, et les agriculteurs se sont engouffrés dans la jolie histoire qu’on leur a raconté, qu’ils allaient devenir riches car plus de production, qu’ils pouvaient avoir des crédits pour avoir du beau matériel, etc, etc.....sauf qu’à la longue, ils se sont rendus compte du piège qui s’est refermé sur eux, à tel point que certains se tuent ce qui est inacceptable sur le plan humain évidemment. Les 3/4 ont cru les sirènes de la FNSEA, le larbin des lobbies, et maintenant ils sont coincés. En plus, la reconversion en bio pour ceux qui voudraient se lancer et arrêter au passage de massacrer des animaux en participant à l’industrialisation des élevages, ne sont pas aidés. Donc, le mieux qu’ils ont à faire, c’est de virer tout ce petit monde, se regrouper en coop et vendre direct aux consommateurs. Certains l’ont fait, c’est plus long, mais c’est le prix de leur liberté, et de leur vie. Il y a une vraie demande de la part des consommateurs qui ne veulent plus consommer des poisons, et qui ne veulent plus participer à la souffrance animale. Ne pas oublier que tout ça est malgré tout calculé, car ce sont uniquement les petites exploitations qui ne s’en sortent pas, le but étant évidemment de les pousser à la faillite, et les grosses récupéreront les terres pour agrandir leur propre exploitation et ils se retrouveront non plus des indépendants propriétaires de leurs terres, mais des employés agricoles. Ne pas oublier non plus que certaines terres intéressent les promoteurs immobiliers.