Pierre Gripari vendeur de mèche
21 juillet 2012 14:39, par Emilius+ tjrs de Gripari (1925-1990) ces aphorismes de Reflets et Réflexes (éd. L’Age d’homme, 1983) :
au chap. « A propos de l’histoire », p. 81 :
« Hitler était un juif léniniste : léniniste par ses méthodes de gouvernement, et juif par sa doctrine. »
+ au chap. « Miettes politiques », p. 88 :
« En 1939, nous sommes entrés en guerre contre l’Allemagne nazie au nom de principes qui justifieraient aujourd’hui une guerre contre l’URSS, une croisade contre Israël et la recolonisation de l’Indochine. »
+ au chap. « A propos de la question juive », p. 92-93 :
« L’antisémitisme est aussi vieux que le judaïsme et durera autant que lui, quoi, qu’on fasse et qu’on dise. »
« Les juifs jouent, dans le monde actuel, le même rôle exactement que les jésuites au XVIIe siècle. Ils sont comme eux censeurs, prêcheurs, directeurs de conscience et confesseur de rois. »
« Il y a un livre au monde, un seul, qui prêche le génocide. Ce livre, ce n’est pas Mein Kampf, c’est l’Ancien Testament.
Il y a un Etat, un seul, qui est fondé, officiellement, sur la discrimination raciale. Cet Etat, ce n’est pas le Chili de Pinochet, mais Israël. »
« Trente-cinq ans après, les juifs n’ont pas fini de tuer Hitler. C’est qu’en effet, Hitler n’est pas seulement, pour eux, l’ennemi vaincu. Il est aussi, il est surtout leur mauvaise conscience. »
« Mein Kampf, ce classique du nazisme, raconte exactement la même histoire que le livre biblique d’Esdras.
De même que le sacrificateur Esdras, revenant de Babylone, s’aperçoit avec horreur que les juifs de Jérusalem ont mélangé la race sainte en épousant des étrangères qui sont du pays (c’est-à-dire des Palestiniennes), ainsi Adolf Hitler, jeune peintre viennois, s’aperçoit, un peu tard, que Vienne est une ville d’Empire, non une capitale nationale, et qu’on y parle serbe, tchèque, hongrois, tzigane, autant et plus qu’allemand.
Dès lors, des deux côtés, le réflexe est le même : il faut préserver à tout prix la « personnalité ethnique », et pour cela, mettre sur pied une théorie de l’honneur racial. C’est ce que fait Esdras, en fondant le judaïsme moderne, et c’est ce que fait Hitler. »
« Les juifs sont en effet victimes du racisme. Mais avant tout du leur. »
+ p. 96 :
« En tant que peuple porte-Dieu, les juifs ont le devoir de dominer les Nations. Mais, en tant que race élue, il leur est interdit de se mélanger avec elles. Contradiction insoluble. »