Jean Raspail : Quand la patrie est trahie par la République
18 avril 2018 07:47, par noelCes populations ne peuvent pas s’assimiler, s’identifier. Et à quoi ?
Elles sont transplantées artificiellement. Elles survivent tout simplement : pouvoir d’achat très faible malgré aides et subventions. Lumpen-prolétariat de consommateurs pour le système comme aussi les blancs de souche au RSA, chômeurs, salariés, retraités.
Ne pas observer cette déportation-immigration uniquement d’un point de vue démographique mais d’un point de vue théologique.
Comment pourraient-ils s’assimiler à un système concentrationnaire dictatorial inhumain alors même que les français de souche eux-même ne se sentent plus vivre dans leur pays adaptés à leur « être humain » puisque toutes ses valeurs humanistes chrétiennes sont inversées ! Que Le Capital a tout marchandisé y compris la relation humaine. Regardez nos vieux, nos enfants de la maternelle à la maison de retraite ....
Les âmes s’ennuient ici dans nos pays puisqu’aucun projet transcendant et donc Politique ne peut motiver un être véritablement humain. La construction des cathédrales et des églises au Moyen-Âge fut un bienfait pour plusieurs générations.
Il ne faut donc pas voir la situation uniquement sous l’angle de l’invasion mais du Politique et du Sacré de l’ETRE, reliés.
Reliés à l’Avoir (le virtuel, le mobile, l’internet, le paraître) ou l’ÊTRE ?
Quelle différence entre tous ces blacks scotchés à leur mobile et des blancs de souche, errants, stressés, déphasés, pressés, marchandisés en quête de leur identité humaine en lambeaux, fondant en peau de chagrin ?
Les ultra-riches vivent dans leur monde entre eux et préservent leur culture, toutes les cultures. Ils ne sont pas entrés dans le Royaume et en refuse l’accès aux déshérités blancs ou noirs.
La main invisible des marchands du temple est partout puisqu’elle est infiltrée dans le rapport à l’économie par l’argent et non plus par le Don et contre-Don.
Ne pas s’illusionner, ni les idéaliser : les français de souche entre eux ne sont pas tendres : manque le supplément d’âme.
Les jeunes blancs de souche s’adaptent. Des liens de fraternité se créent malgré tout car la Vie parle d’elle-même.
Manque à toutes ces populations désoeuvrées blanche, métis ou autres, l’accès au Royaume intérieur d’une véritable culture humaniste, nos humanités traditionnelles à savoir le goût de l’étude (= studium ou l’ardeur à l’ouvrage) pour que le Royaume déjà présent soit rendu visible à tous.
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