Coluche, Bérégovoy, Boulin, Merah, Beltrame : un CRS accuse l’État
6 mai 2018 07:29, par pleinouest35Les arguments du CNTF (et je n’en fais pas partie) sont ceux-ci : « Sa légitimité est établie formellement par les textes fondamentaux de la constitution française qui indiquent clairement que toute violation de la souveraineté nationale, sous quelque forme que ce soit, oblige à une réaction du peuple représenté par n’importe quel citoyen ou groupe de citoyens ayant décidé de revendiquer au nom du peuple tout entier (…) la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui est reconnue par l’ensemble du peuple comme la base fondamentale de la constitution française (…) Considérant que la Souveraineté Nationale est inaliénable et imprescriptible et que toute atteinte à ce principe engendre une violation intolérable à la Constitution en vigueur, c’est selon le droit en vigueur qu’est proclamée ce jour la création de cette Cour Suprême dont l’activité appartenant aux citoyens n’aura pas à attendre l’institutionnalisation de son existence » (https://www.conseilnational.org/leg...). Ainsi, il importerait aux historiens et aux juristes d’analyser ces principes fondateurs de la République, en l’occurrence la distinction fondamentale à faire entre la légitimité et la légalité. Ce mouvement dénonce une dictature, il est curieux de voir que l’État fait immédiatement procéder à un internement psychiatrique après la diffusion d’une vidéo et que des pages sur Internet ne sont plus accessibles le lendemain du 5 mai. Un des dernières textes consultables est celui-ci : https://www.conseilnational.org/mes.... Du point de vue du droit, Eric Fiorile se base sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qu’il considère en danger. Il se réfère particulièrement à l’article 2 (Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression) et à l’article 16 (Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution), à l’origine de la démarche juridique du CNTF.