Régis Debray : "La mondialisation heureuse, c’est à l’arrivée une balkanisation furieuse"
4 mai 2018 13:36, par Alderic-dit-le-microbeQuand l’heure du départ approche, s’habiller de défaitisme n’est-elle pas la marque des faibles, des jouisseurs, des ignorants, plutôt que des forts, des besogneux et des savants ?
Cette entrevue est un bel exemple de gauchisme qui voudrait paraître original avec des slogans percutants, alors que les énoncés n’ont rien d’exclusifs, et n’innocentent rien des erreurs passées.
« Je pensais qu’il y avait encore une chance de réconcilier le régalien et le plébéien et de montrer que l’État n’est pas seulement un instrument au service de la classe dominante, mais peut se mettre au service de l’intérêt général et de ceux qui en ont le plus besoin. »
Oui, donc la naïveté, l’ignorance le guidait … C’est beau.
« L’idée par exemple qu’on peut faire un peuple européen avec une monnaie commune et non avec un imaginaire commun »
Comme s’il suffisait d’un imaginaire pour faire un peuple … Allons bon. Un simplisme contre un autre, une erreur contre une autre, pour au final, les mêmes résultats catastrophiques. Quand les vieux schnoks vont-ils nous faire la grâce de s’abstenir ?
Toute idéologie qui s’affranchira des lois naturelles sera mise en échec, cela paraît évident.
L’imaginaire ne suffit pas à créer des solidarités locales. A l’international, je ne dis pas, mais au local, non. Seul le même permet de justifier des solidarités, et à l’international, un projet commun pour l’humanité.
Qui voudrait payer pour celui qu’il voit s’évertuer à se pourrir la vie, à dénaturer son être, à œuvrer contre les lois naturelles, à semer le chaos dans le groupe ? Qui se sent solidaire de celui qui cherche la jouissance et la puissance plutôt que la connaissance et la compréhension ?
Supporter l’envolée des incultes, c’est une torture, car au fond, c’est ça le socialisme : faire supporter le poids des couillons aux moins cons. A force, on ne sait plus qui est qui , du con ou du couillon. Et cette balkanisation là, elle est autant, voir plus désastreuse.
« je ne vois pas notre classe dirigeante remplir les mosquées »
Apparemment, les défauts de cognition, la compréhension et la naïveté ont perduré malgré l’âge. A moins que cela ne soit du cynisme ou de la perfidie … Qui sait ?
On aurait pu croire que les erreurs et l’âge aidant, la mentalité de perdant se transformerait en celle d’un savant, mais force est de constater que… bah non, c’est pareil, toujours embourbant dans la même impasse.
Les gauchistes du Figaro, s’ils n’existaient pas...