"Il n’y a jamais eu autant d’antifascistes depuis que le fascisme a disparu"
6 mai 2018 12:01, par listenerSi on veut caractériser l’essence du fascisme, on peut certifier seulement ceci : c’est un mouvement d’anciens combattants de la seconde guerre mondiale, et d’anciens combattants aigris et pas contents.
Pourquoi ? Parce que l’Italie ne s’est pas trouvée suffisamment récompensée lors des traités de paix d’après guerre alors qu’elle s’était mise avec beaucoup d’opportunisme et de lucidité dans le camps des vainqueurs. Pourquoi n’a-t-elle pas été récompensée ? Parce que l’Italie était (et est toujours, sauf par des italophile dont je fais partie) un pays méprisé en Europe dans quelque camps qu’elle se trouve d’ailleurs. Pourquoi ? De piètres militaires et des gens au comportement lâche et indigne : (l’assassinat de Mussolini est dénoncé dans les cercles de France et d’Angleterre et même Allemagne comme une ignominie style bas empire avec des empereurs et des papes jetés dans le Tibre).
On comprend mieux le sentiment national d’humiliation partant des anciens combattants sur lequel Mussolini a "surfé", comme on dit
Mais le plus intéressant et qui est plein d’avenir, c’est le rapport du fascisme (et même "des fascismes" comme diraient les intellectuels juifs), avec le "romain originaire", l’italien originaire, "l’Homme", le vrai, comme il doit être. C’est là que cela "enclenche" quelque chose de grave.
L’allemand ? Le Germain. Le français ? le Gaulois ou le Franc. L’espagnol ? le Wisigoth (grand expulseur de juifs devant l’Eternel), le roumain ? Le Dace. Le hongrois ? Attila. Le grec : le "Grec"... Et aussi ... le juif ? L’Hébreux (mais c’est une autre affaire. Ils se réservent le plaisir du retour aux origines).
Au départ c’est l’idée du "Vieux Romain" qui a articulé toute l’histoire politique de Rome depuis la République et qui anime encore l’Europe sous "les fascismes" et jusqu’à aujourd’hui.