Arrêtez de faire intervenir des considérations religieuses juives lorsqu’il est question d’Israël : c’est le meilleur moyen de donner à ce pays et à ce qu’il a de plus délétère une importance indue. Ce qui donne sa cohérence et sa solidité au monde juif est sa sorcellerie, sa magie noire, pas sa religion qui est quelque chose d’appris pour pouvoir la transgresser uniquement. C’est un peu comme la religion chrétienne chez les Rose-Croix : quelque chose dont il faut apprendre par étapes la fausseté et qui permet de gouverner la masse des stupides à mesure qu’on perfectionne sa connaissance de la manipulation des énergies occultes. Si la foi chrétienne est la structure porteuse de l’Église et de nombreuses nations qui en découlent, la religion juive n’est pas la structure porteuse du monde juif : en général cette religion suit les grands débats philosophiques des autres qui l’entourent, sans plus et sans grande conviction. Ainsi par exemple dans le sillage de la Réforme protestante de nombreux débats sur la Grâce y ont eu lieu, mais avec un certain retard et sous des formes plus intellectuelles, moins émotives.
Pour votre information, Mai 1968 a été pour le monde juif en premier lieu et pas seulement pour les spectateurs non-juifs une belle occasion de meurtre du Père : justement, pour les jeunes juifs, c’était la rupture avec l’enseignement surtout humaniste bien-pensant progressiste des intellectuels, ou encore moraliste traditionnel d’une génération plus tôt, pour concevoir l’appartenance juive en tant qu’appartenance de gang et non plus de famille, ce qui était en fait le retour au judaïsme de toujours qui est fondé sur la transgression initiatique et les pouvoirs occultes qu’elle dégage, celui de la sorcellerie d’abord, et l’art d’endetter qui en découle.
Est-il besoin de le rappeler, c’est la mère seule (ou la maîtresse) qui décide du caractère juif ou non de son enfant (ou de son puceau) de par non même pas son obéissance religieuse au judaïsme mais ses pouvoirs occultes. Le féminisme est en effet beaucoup plus au coeur de l’identité juive que le judaïsme, ce n’est pas un moyen comme un autre de diviser les non-juifs. Il faut être distrait ou aveugle volontaire pour ne pas voir dans le mantra YHWH la plus simple des méditations à base de souffle : inspiration, rétention, expiration, abandon. Que presque aucun juif depuis des millénaires n’en ait rien à cirer prouve que la présence de ce Dieu n’y est plus pour rien dans cette identité.