Le processus génocidaire de la Révolution française
17 mai 2018 22:27, par anonymeLa réalité des massacres, des pillages, des viols et des destructions est tout à fait avérée et très documentée.
Des exemples bien connus en témoignent notamment à Nantes ainsi qu’à Angers pendant l’hiver 1793-1794, la liste a été établie depuis le XIXe siècle des nombreux villages qui ont été dévastés à la suite du passage des soldats républicains, y compris des villages ayant manifesté leur attachement à la République et dont les habitants sont venus, maire en tête, au-devant des colonnes. La systématisation de ces actes, qui doivent recevoir la qualification de crimes de guerre, est cependant douteuse.
Dès l’été 1793 des généraux républicains s’étaient plaints de la médiocre qualité de leurs subordonnés et s’étaient opposés à de telles pratiques. Dans l’hiver, les actes de barbarie sont permis dans certaines colonnes plus que dans d’autres, selon les personnalités des officiers. Dans l’été 1794, quelques-uns de ces officiers seront poursuivis et jugés pour ces faits par des cours de justice de la République. La Convention n’est pas intervenue directement, sauf dans le cas de Carrier rappelé à Paris dès février 1794, sur une injonction lancée par Robespierre, au moment où d’autres représentants en mission responsables de répression violente (Fouché, Barras, …) devaient aussi rendre compte de leurs actes.
Les destructions n’ont jamais été menées contre une population « pour ce qu’elle était », elles ont été incohérentes, aléatoires, liées à la personnalité de tels généraux. Certains représentants en mission ont même réussi à en entraver la marche, parfois simplement pour affirmer leur propre pouvoir.
Jusqu’en janvier 1794, les Conventionnels n’ont pas le contrôle direct des armées déployées en Vendée commandées par des généraux qui dépendent du ministère de la Guerre, lié aux sans-culottes. La situation change à partir de décembre 1793, notamment quand Robespierre s’oppose à la déchristianisation et remet en cause les mesures prises à Lyon et à Marseille, puis à Nantes.
Sur la guerre de Vendée et le « concept de génocide » Une mise au point historique - Par Jean-Clément Martin.
https://www.aphg.fr/Sur-la-guerre-d...
Thémistoclès