Port d’Anvers (Belgique) : débarquement d’une brigade blindée US pour "renforcer l’OTAN à l’Est"
24 mai 2018 09:13, par Lucien CeriseCe déploiement militaire dans le réel est accompagné d’un déploiement dans le virtuel. Une propagande de guerre antirusse est en train de se diffuser sur les forums et les réseaux sociaux, en utilisant l’argument oiseux des S-300 non livrés à la Syrie, par exemple. L’armée syrienne n’a pas besoin des S-300 puisqu’elle est en train de gagner au sol, avec l’aide d’un déploiement militaire russe d’envergure depuis plusieurs années contre les troupes israéliennes de procuration dites « djihadistes ». Sans la Russie, l’entité Daech serait déjà à Damas, en train de négocier des contrats avec Lafarge et de préparer la Gay Pride avec Tel-Aviv. Il y a un gros travail en ce moment pour faire oublier tout ça, en jouant sur la mémoire de poisson rouge du goy moyen et son attention sélective.
Par ailleurs, il faut fabriquer le consentement de l’opinion publique occidentale à attaquer la Russie depuis la Pologne et l’Ukraine, selon le plan atlantiste de l’Intermarium. Pour le segment de population « nationaliste », il faut donc donner une bonne image de la Pologne et de l’Ukraine, en leur inventant des légendes « nationalistes », et une mauvaise image de la Russie, en lui inventant une légende « sioniste » ou autre.
Pour déterminer avec qui on parle vraiment, il faut poser la seule question géopolitique pertinente : « On attaque la Russie ou pas ? » En fonction de la réponse, on sait à peu près à qui on a à faire.