Libé défonce le pauvre Ariel Wizman dans "Vice France, un business de petite vertu"
23 mai 2018 13:34, par Fac200“La nouvelle direction nous a directement vanté le modèle I-D [le site mode de Vice France, ndlr]. Ce modèle, c’est la dilution totale de la séparation entre l’éditorial et le commercial : un média mode n’a aucune indépendance vis-à-vis des marques…”
Je ne savais pas que Vice avait racheté le célèbre magazine anglais de la vague punk et concurrent de The Face disparu en 2004 face à l’agressivité d’autres magazine lifestyle comme Dazed & Confused ou Loaded.
On a eu aussi notre presse lifestyle.
D’une certaine manière, les Inrocks le sont aussi un peu devenu.
Wizman s’est spécialisé dans la hype dès les années 90 quand il était avec Édouard Baer, domaine devenu depuis, peu porteur.
Car si cette presse s’est basé sur les mouvements culturels urbains et jeunes émergents, comment faire pour pour vendre de très chers pantalons à une jambe quand on veut s’adresser à eux ?
Je me souviens de ce numéro n°75 de Technickart (magazine lifestyle s’il en est) qui en dit long et que vous pouvez voir sur cette cette page en redondance avec le n°32 où Ariel fait la une avec Frédéric Beigbeder.
"Crevards in France, comment la dèche et redevenue rock’n’roll"
Résultat : c’est ce qui se passe au sein de Vice et au niveau des ventes catastrophiques que l’on comble avec des subventions publiques pour éviter le chômage de ces gens.
On doit placer des produits de mode très chers pour des jeunes qui n’en ont pas les moyens car leurs parents ne les ont plus, on doit dire du bien des annonceurs, ce qui crée une atmosphère délétère dans la rédaction.
Comme tout est dirigé par des gens qui n’évoluent même plus dans le peuple (ça donne une initiative comme "Swag, pêche et tradition" dans le cadre texte), ils ne savent plus de quoi ils parlent.
À force de faire/défaire des modes, on en arrive à avoir des jeunes qui ne ressemblent plus à rien, recyclent bêtement ce qui a déjà existé et finalement ne comprennent pas toujours qu’ils sont avant tout des cibles publicitaires de grosses industries.
Le sauvetage de ces jeunes viendra de ces adultes passés par là qui trouveront le Salut en leur prenant le temps de leur expliquer la triste réalité.
Qui a encore besoin de ces faiseurs/défaiseurs de mode quand une majorité de la population doit désormais aller à l’essentiel ?
Areil Wizman n’a toujours pas fait état de sa très dispensable vacuité.