L’éditrice d’Actes Sud, propulsée ministre, devient le parfait petit soldat de ce que sa maison d’édition est censée combattre par ses choix éditoriaux.
Je vais boycotter leurs livres, ce n’est plus possible. Et pourtant, il y avait des choses bien dans leur catalogue. Et c’est un catalogue arlésien, pas parisien pour une fois.
Mais : qui est cette femme, héritière de son père, et quelle est sa légitimité à jauger notre société et décider pour nous et pour notre plus grand bien ? (Enfin, elle ne décide de rien : elle répète ce que ses conseillers et attachés lui écrivent).
Je ne l’imaginais pas si servile et empressée à nous resservir la propagande. Je suis vraiment consterné ; elle aurait dû rester à Arles.
Quand on fait le bilan, et à part André Malraux, c’est le propre des Ministres de la Culture d’être des petits caporaux anti-culturels (rappelons nous dernièrement la grandiose Christine Albanel au moment de la loi Hadopi - le firewall OpenOffice).