Laurent Ruquier a demandé à Raphaël Enthoven de remplacer le sioniste Yann Moix !
31 mai 2018 17:59, par Lau974Enfant, Le Petit Prince était mon livre préféré.
Selon Raphaël Enthoven, dit « le prodigieux », cela faisait de moi un enfant tellement con... qu’il est légitime d’affirmer que mon existence même doit être niée !
Par ce négationnisme nouveau, le « vertigineux » philosophe me classe ainsi tout naturellement, avec beaucoup d’autres, dans « les gens qui ne sont rien ».
De cette nouvelle catégorie républicaine (« La République est belle ! La République est magnifique ! »), dont la définition se précisant permet l’intégration généreuse d’une population toujours plus grande, le philosophe télévisuel permet de s’extirper, en suggérant la seule porte de sortie possible : l’abjuration, par l’exorcisme. Le reniement de ses propres sentiments et pensées, le renoncement de ce qui nous constitue, une conversion républicaine bien comprise, sorte de baptême inversé.
Moi je l’aimais sincèrement, cette histoire. Je la comprenais à ma façon, et je confirme cette façon que j’avais de la comprendre quand je t’entends…
« Les enfants sont plus sages que les adultes »…Aucun enfant ne serait assez con pour dire cela ? Mais Le Petit Prince n’est pas simplement un enfant… c’est « Le Petit Prince » ! En fait… tu n’as rien compris Raphaël !
Je te donne un exemple : « Les enfants sont plus sages que les adultes »… en tout cas beaucoup plus sages qu’un moralisateur provisoire, qui explique à son fils que son père est plus sage que lui, bien qu’il ait fait sa maman de celle qui s’était tapé celui qui deviendrait son grand-père… Tu vois ? C’est pourtant simple !
Pour appuyer cet argumentaire, vertigineux en effet, cet Œdipe décomplexé dénonce les principes mièvres et puérils qui ont influencés St Ex., venus de Platon et Pascal, philosophes d’un autre temps, apparemment trop « catholiques ».Des philosophes qui ne sont rien…
En face, « les gens qui réussissent » se confinent, formés de la fine fleur des fiottes auto-glorifiées confondant philo et folie.
« Allez… On oublie le Petit Prince ! Ce n’est qu’une chronique parmi tant d’autres… », en finit Ruquier.
Le temps des héros est révolu. Mais moi je ne t’oublie pas…