Le CRIF lance son "Observatoire de la haine sur Internet"
7 juin 2018 10:26, par N et laineDans les années 90, dire ’j’ai la haine" était fort bien vu par la licrape. Cette expression n’était quasiment employée que par sa plèbe à voter des cités. le film "La Haine" fut aussi très bien accueilli par la licrape. Cette haine (mal-être, rage, jalousie, complexe) était dirigée contre la France et les Français, alors stigmatisés uniformément comme des "bidochons" et sommés de faire de la place.
La "haine" tout court n’a rien de péjoratif ni de valorisant. C’est un sentiment naturel, qui éclot dans le coeur des hommes, des femmes et des enfants quand quelque chose ou quelqu’un les opprime, contre ce quelque chose ou ce quelqu’un. C’est un préalable, une sorte d’avertissement de santé.
En effet, ce sentiment ronge le foie ou la tête, devient maladie physique, cancer, ulcère, s’il n’est pas traduit en action de réparation à court terme, et surtout reste inconscient. D’abord je te hais, puis je le sais, je l’assume, ceci me donne une sorte d’énergie particulière pour t’attaquer ; ensuite je fonce. La haine, jamais abstraite, est comme le pétrole : noire et carbureuse.
Malheureusement, elle peut être induite, injectée dés la prime enfance, par divers moyens : propagande tenace, mutilations et semi-tortures précoces, mantras : des techniques d’hypnose qui marchent sur les esprits faibles ou immatures.
Ainsi, la haine contre X peut n’avoir aucune raison : X n’a rien fait de particulier pour qu’on le déteste, et se retrouve haï, puis persécuté. La plupart du temps, X est beau ou intelligent, savant, aimé, béni des dieux, contrairement à celui qui le hait.
C’est pourquoi il faut s’écarter des groupes humains qui cultivent la haine (d’eux-mêmes et des autres) dans leur étroit entre-soi. Et toujours les surveiller d’un oeil. Surtout quand ils confondent haine et laine (pognon). Il y a des haines qui rapportent gros.