Sommet Kim-Trump : l’Histoire, heure par heure
14 juin 2018 09:04, par FrédérickMon analyse (qui peut paraître originale, mais qui n’est pas forcément délirante) :
Purgeons-nous pour commencer de la vision infantile des "gentils" et des "méchants".
À de tels niveaux de pouvoir, on est une pute et on doit coucher avec pas mal de monde, par intérêt pur, pas par amour.
Mais la question clé c’est : est-ce qu’on est une pute indépendante ou sous la tutelle d’un maquereau ?
Trump n’est pas forcément gentil, il est tout simplement ambitieux.
Pour se faire, c’est un homme d’affaire pragmatique et relativement indépendant (les Américains avertis ont voté pour lui justement pour ces raisons) et qui a toujours dû faire des concessions pour accroître sa puissance (d’où peut-être le gendre sioniste, on ne se marie pas par amour à de tels niveaux de pouvoir).
Son but dans ce cas serait de ne pas être un simple membre du projet NOM, mais plutôt de satisfaire ses ambitions personnelles et dans ce cas on doit savoir jouer des alliances pour monter toujours plus haut.
Il fait une petite frappe sur la Syrie pour faire montre d’allégeance vis-à-vis de l’agenda de l’État profond sur le Moyen-Orient, mais se retire de l’investissement politique de ses prédécesseurs dans cette région.
Petit gonflage de torse envers la Corée du Nord, pour peu de temps après et dans la surprise générale, organiser un sommet avec Kim-Jun Un.
Il a sûrement plus intérêt pour satisfaire ses ambitions personnelles à ne pas souhaiter la Gouvernance Mondiale, mais doit quand même montrer des signes de collaboration sur ce plan de temps en temps.
Même chose pour Putin, il est clairement plus bénéfique pour lui de prendre la voie d’un monde multipolaire plutôt que de se faire bouffer par les désirs délirants de ceux qui oeuvrent pour la Gouvernance Globale.
Au niveau personnel, peut-être que ce dernier est une ordure, ou peut-être est-il en éveil spirituel face à la menace qui pèse sur l’Humanité.
Ça, on ne le sait pas et d’une certaine manière, c’est secondaire.
Ce qui compte pour nous ce sont les résultats.
En conclusion, je ne serais pas étonner d’apprendre qu’il existe une alliance et un résau organisé entre tous les puissants qui sortiraient perdants si le projet du NOM (desservi par l’État profond/ le complexe militaro-industriel) arrivait à terme.