Asile : le Sénat adopte la restriction de l’aide médicale d’État
24 juin 2018 03:11, par Francois DesvignesLe diable est dans les détails :
Ils transfèrent le cout des soins de la sécu aux hôpitaux
En transférant la charge de la sécu aux hôpitaux, le soin hier complet parce que payé sera demain squellettique parce qu’impayé.
Ce qui aujourd’hui est une loi sectorielle ( prise en charge de la maladie) pour des cas particuliers (les clandos en situation irrégulière ) deviendra demain la règle générale (la protection sociale) pour l’ensemble de la population.
C’est une fissure dans le barrage : la raison d’être de l’amendement ce n’est pas la chasse aux clandos, c’est le transfert dans le secteur privé de toute la protection sociale : dorénavant, être pauvre sera payant.
Ainsi, si demain nous sommes pauvres et que nous ne pouvons pas payer la seule chose gratuite qu’on pourra nous offrir c’est un sédatif létal pour qu’on ne nous entende plus.
C’est soleil vert.
C’est pas fini : évidemment, dans la population des pauvres, hier assistés demain abandonnés, les colored seront aussi nombreux que les blancs et ainsi, par petits cachets, nous aurons résolu la question des déficits sociaux par le génocide des colored et des vieux assistés malades accessoirement blancs.
C’est toujours pas fini (en fait, ça commence) : à l’autre bout de la chaine, dans les naissances, on fera de l’eugénisme de masse, ne produisant que ce dont on a effectivement besoin, ne voulant plus tard laisser à nos enfants, des assistés qu’ ils seront obligés de génocider par pillules sédatives létales.
Tout sera sous contrôle et rien ne sera gâché.
La retraite même n’existera plus car dans ce monde là, tout sera payant.
Vous serez riche ou mort.
C’est d’ailleurs la différence entre le paradis et l’enfer.
Au paradis tout est gratuit et en enfer tout est payant.
Et comme le paradis n’est plus de ce monde depuis la pomme, le monde a donc vocation à devenir un enfer.
C’est très simple à prouver : s’ils voulaient sincèrement supprimer cette charge (soigner les clandos) , ils arrêteraient de les importer (et de payer pour cela). Et quitte à les soigner, les soigneraient chez eux : pourquoi les déplacer ?
Ce n’est pas ce qu’ils font : ils les importent ; vous demandent s’il faut les tuer parce qu’ils coutent ; vous répondez oui pour continuer à être soignés ; ils font mine de vous obéir ; et demain vous opposent vos lois en faisant crever tous ceux de votre famille "qui coûtent".
Le diable est dans les détails.