En commission, les députés votent la suppression du mot "race" de la Constitution
28 juin 2018 14:13, par listenerCette abolition serait une excellente chose en principe si les députés comprenaient e qu’ils faisaient mais évidemment, ils ne comprennent rien. Laissons les faire, le législateur se ridiculise et le système avec lui.
Toutes les lois antiracistes devraient normalement tomber pour anticonstitutionnalité puisqu’elle se réfèrent à quelque chose qui n’existe pas. Pire, c’est de l’anti-droit. Le Droit est positif ou il n’est pas. Il ne peut se référer à une notion purement spéculative, à une chose supposée. On ne peut condamner un raciste qui a parlé dans le vide. Ou alors on l’envoie à Sainte-Anne. Les bolchéviques étaient plus francs qui mettaient les dissidents en psychiatrie. Mais ce n’est pas si simple, comme toujours.
La notion de "race" pouvait être approchée juridiquement jusqu’à présent uniquement "apophatiquement" comme disent les philosophes, uniquement négativement. On pouvait parler de race uniquement pour dire qu’il était interdit d’en parler, pour fonder un habile "interdit", lequel comme tous les interdits, est aussi anticonstitutionnel puisque la loi ne peut proclamer des "interdits" (comme la Thora le fait), puisque la loi française est fondée sur le principe de liberté. Mais cela, c’était autrefois. Et aucun juge n’a eu en France le courage de le proclamer. Ils étaient très flattés d’être des censeurs. En France, rien n’est "interdit" pas même le crime, pas même le génocide. On fait calmement et librement son petit crime et son petit génocide et puis ont est éventuellement puni pour cela sur la base d’une définition du crime d’une définition de la sanction. Mais pour le "racisme", c’était autre chose. Pas de preuve de l’existence d’une race admise. La loi est idéologique.
Les interdits n’ont pas besoin de tout cela et on ne peut pas se défendre et argumenter puisque c’est "interdit". Pas de preuve possible. Interdit.
Le droit français s’enfonce doucement dans l’atmosphère moite et débile du droit américain. Tout cela sera apprécié par une "Cour Suprème", de Grands Sages enfarinés payés par le régime, qui savent tout et se mettent à la place de Jéhova.
On attend le justiciable qui aura le courage de récuser le juge parce que ce juge a manifestement une race marquée sur sa figure. Ou qui récusera le juge parce qu’il est une femme et que cela se voit ! "Suspicion légitime". Réponse : pas légitime !
Le droit français est hors du droit, alors qu’il débite encore une connerie de plus, cela ne changera pas grand’chose.