En commission, les députés votent la suppression du mot "race" de la Constitution
29 juin 2018 16:02, par listenerMais de quoi se plaint-on ? Lorsque l’on est un français on devrait se satisfaire de ce qui arrive à cette lamentable constitution chewing-gum (une douzaine de révision depuis 1958) qui ridiculise plaisamment la "république" et réhabilite du coup la pertinence de l’ancienne et très belle constitution du Royaume, de la même manière qu’on devait se satisfaire du mariage pour tous qui ridiculise le mariage civil et réhabilite le seul mariage qui vaille, le mariage religieux.
Pour mémoire . Déclaration du parlement de Paris 3 mai 1788 (il était temps !) : Déclare que la France est une monarchie, gouvernée par le Roi, suivant les lois ;
Que de ces lois, plusieurs qui sont fondamentales embrassent et consacrent :
Le droit de la maison régnante au Trône, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion des filles et de leurs descendants ;
Le droit de la Nation d’accorder librement les subsides par l’organe des États généraux régulièrement convoqués et composés ;
Les coutumes et les capitulations des provinces ;
L’inamovibilité des magistrats ;
Le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du Roi et de n’en ordonner l’enregistrement qu’autant qu’elles sont conformes aux lois constitutives de la province ainsi qu’aux lois fondamentales de l’État ;
Le droit de chaque citoyen de n’être jamais traduit en aucune matière devant d’autres juges que ses juges naturels, qui sont ceux que la loi lui désigne ;
Et le droit, sans lequel tous les autres sont inutiles, celui de n’être arrêté, par quelque ordre que ce soit, que pour être remis sans délai entre les mains des juges compétents ;
Proteste ladite Cour contre toutes atteintes qui seraient portées aux principes ci-dessus exprimés ; déclare unanimement qu’elle ne peut, dans aucun cas, s’en écarter, que ces principes également certains obligent tous les membres de la Cour et sont compris dans leurs serments ; (...)
Et dans le cas où la force, en dispersant la Cour, la réduirait à l’impuissance de maintenir par elle-même les principes contenus au présent arrêté ;
Ladite Cour déclare qu’elle en remet dès à présent le dépôt inviolable entre les mains du Roi, de son auguste famille, des Pairs du Royaume, des États généraux et de chacun des Ordres réunis ou séparés qui forment la Nation (...) ;
En voilà une Constitution ! Et qui a de la gueule !