Crise migratoire : le Conseil européen approuve les demandes de l’Italie
29 juin 2018 15:33, par listenerPour se faire une juste idée de ce qu’est moralement un "réfugié " en France, il suffit de se rendre à une audience (publique) de l’OFPRA ou à une audience de cette piteuse "Commission de Recours" où siègent de hauts fonctionnaires distingués et compassés, légion d’honneur au veston, près de la retraite, qui semblent plus forts en géographie pur les dames qu’en psychologie. C’est pourtant à ces gens là qu’on demande de défendre les frontières de la "France Éternelle", la ligne bleue des Vosges et de jouer le rôle des poilus bleu horizon de 14-18.
A ceux qui sont sujets aux angoisses existentielles, je déconseille le spectacle. On est pris rapidement de vertige. On a vraiment le sentiment que tout est foutu..
Quelles sont leurs méthodes pour juger si ce type sorti d’on ne sait quel désert est un "vrai" ou un "faux" réfugié ? Le type qui arrive avec de belles preuves, des papiers, des marques de coups, des certificats médicaux ? Remballez tout cela ! On y croit pas, et d’ailleurs on s’en fout. On veut disent-t-ils, se rendre compte directement en les entendant respectueusement de la "véracité du récit".
Alors se débitent les plus invraisemblables histoires de voyages aussi mirifiques qu’horrifiques, d’injustices à jet continu, d’esclavage, de sodomisation par une caserne de yétis. (Quand on pense qu’il y a encore des gens qui veulent voyager dans les pays du tiers monde !) Alors, l’odyssée d’Homère est largement dépassée et le demandeur se transforme en une sorte d’Ulysse de carnaval.
Résultat, pour un citoyen moyen pas trop con, ces commissions de recours sont des foutaises et font seulement le tri entre mauvais menteurs (les meilleurs et les plus sincères) et bons menteurs (pervers et dangereux). "A beau mentir qui vient de loin". Ceux qui obtiennent leur statut sont ceux qui mentent le mieux. C’est un concours ininterrompu de mensonge. Un mode de sélection terrifiant.
Mais c’est pas si grave pour eux, qu’il soit vrai ou qu’il soit faux, qu’ils obtiennent leur statut ou qu’il soient déboutés, tout le monde reste en France. Et cette commission surréaliste continue imperturbablement son travail en apesanteur et hors de tout réel depuis des décennies.