La carrière ou le terrorisme.
Ou une boussole
Badiou a raison.
Mais là où Badiou a tort c’est de dire que la jeunesse doit se fabriquer sa boussole.
D’abord, on ne fabrique pas sa boussole : on la retrouve. "fabriquer sa boussole" c’est typique du discours du matérialisme pseudo scientifique du XIX siècle et de ce point de vue, Comte et Marx ont le même logiciel. C’est la famille de l’Humanisme celle de" l’Homme dieu" où la Verité n’existe pas , où il y a seulement "des vérités" ce qui est une autre manière de dire que Dieu n’existe pas et en tout cas ne nous gouverne pas.
Ensuite, distinguer (pour opposer ?) jeunesse et vieillesse, est sacrilège : tant que nous sommes vivants notre responsabilité c’est de concourir à la pérennité et l’enrichissement du groupe. On ne forme qu’un seul corps composé de milliards de cellules uniques et solidaires.
En histoire,
l’année suivante est l’opposée de l’année précédente
la décade suivante, l’opposé de la décade précédente
le siècle présent l’opposé du siècle précédent
la période s’ouvrant le contraire de la période précédente.
la Renaisssance a fermé le Moyen Age chrétien qui disait que l’Homme tirait sa gloire d’être Fils de Dieu pour ouvrir la modernité humaniste qui dit que l’Homme est son propre dieu et ne tire que de lui-même sa propre gloire.
Nous fermons la modernité, soit cinq siècles d’humanisme insurrectionnel contre Dieu.
La question est : Allons-nous retrouver notre boussole christique, tout reconstruire en Christ ? ( Pie XII)
Allons nous échapper au suicide de notre âme (la carrière) et au suicide de notre corps et de notre âme (le terrorisme) ?
Allons-nous redécouvrir la Signification de la Croix, notre Salut ?