Black Pride : la cérémonie pour récompenser la visibilité afro-LGBT
10 juillet 2018 12:07, par H.M.Cette histoire de "visibilité" mérite d’être creusée. Les lgbtq, déjà, c’est quoi ? 1%, 2% de la population totale ? Or, en terme de présence dans les media, entre les revendications, les actions diverses et le soutien inconditionnel des élites ( toutes tendances confondues ! ), on jurerait qu’ils représentent rien moins que la moitié de la population totale ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qu’ils cherchent ?
Là, deux remarques. Un, le peuple, en 2018, en gros, s’en fout des lgbtq. Qu’ils vivent leur vie et ne fassent pas chier. Je crois que c’est le sentiment majoritaire ( il y aura toujours deux, trois crétins, les idiots utiles, pour agresser tel ou telle et permettre que la propagande continue, si possible ad vitam aeternam ). Qu’est-ce que ça veut dire, "faire chier" ? Faire chier, c’est précisément avoir à constater que, malgré le caractère ultra-minoritaire de leur communauté, on est tous obligés de faire comme si ils représentaient la moitié d’entre nous, du fait de la place invraisemblable qu’ils ont prise dans les media, avec la bénédiction évidente de ces derniers et de nos élites.
Deux, et c’est là sans doute le plus important. Toute cette place prise pour parler de la soi-disant "homophobie" et tout le discours qui va avec, permet de mettre de côté ( ou de marginaliser ) le vrai problème, celui qui touche la plus grande partie d’un peuple français en voie de paupérisation : le discours sur la répartition des richesses. Là, il y a du monde concerné. Vraiment.
Mais c’est mieux ( = plus utile ; d’un certain point de vue, s’entend ) d’occuper toute cette place par des revendications de nature sociétale, plutôt que sociale : ils sont une authentique minorité, ce qu’ils réclament ne changera rien sur le fond quant à la répartition des richesses. Les milliardaires français, propiétaires des media ( là où vont parler nos élites politiques... ) peuvent dormir sur leurs deux oreilles : on est tous occupés à combattre l’homophobie, le racisme, l’antisémitisme, etc. Les vraies priorités, quoi...
Une dernière chose, fondamentale pour moi. Les militants qui prétendent représenter les minorités "exploitées", "racisées", "phobisées" ne représentent en réalité qu’eux-mêmes. C’est même le principe du militantisme. Le gars, là, le "non-binaire" qu’est devenu une vedette, il milite simplement parce que ça lui permet de sortir de ses problèmes psy personnels. Comment ? Par l’exercice du pouvoir et de l’influence. Le pouvoir et son exercice sont une drogue