Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les nationalismes"
11 juillet 2018 07:54, par jacquedechanteSoros est empathique à la manière que le sont les chiffres envers les nombres. Le seul moyen de faire d’un nombre un chiffre est d’opérer à une réduction qui s’appuie sur la science sacrée. Vous voyez, seule la spiritualité peut aider, et le chiffre à se remettre en question, et le nombre a cesser d’être fier d’être légion.
Mais Soros n’est pas puissant au travers du chiffre, mais au travers du nombre ; cette inversion dénote qu’une savoir traditionnel l’a mené, lui, à préférer le science profane, pour la manipuler : soit que la Tradition dont son pouvoir est issu a dû être transgressée, puis complètement abandonnée. Cette homme tient davantage alors du sorcier païen propre à nos temps quantifiés en polythématiques (polytheïsme) qu’à une notion d’ordre supérieur. Pourquoi ? Parce qu’il est typiquement un phénomène des temps modernes : une abstraction comptable qui se déclare supérieure à tout autre notion, non par le biais de la didactique, mais par le dictat.
D’ailleurs, petite digression, j’ai suivi péniblement le match qui opposait les bleus au rouges. Et, comment dire, de voir MBappé, héros de carton rose, faire semblant de tomber sur un écran de 10x10 mètres et d’entendre les commentateurs, qui d’habitude commentent chaque mouvement de lacets, tourner la tête et parler du temps qu’il fait, fut un moment (et il y en a eu plusieurs) absolument sidérant...
Alors bon, Soros fait exactement la même chose, mais pourquoi révérer l’un et honnir l’autre, s’ils pratiquent tous deux les mêmes profanations, c’est à dire la tricherie et le mensonge ? Je pose la question. Mais entendons-nous bien, je n’attends aucune réponse.