Dans la trajectoire de Marx et de Debord… – Conférence de Francis Cousin à Nantes
15 juillet 2018 12:27, par mazettoDans l’introduction de son livre "Le phénomène socialiste", Igor Shafarevich cite une phrase de H. G. Wells, qui visita la Russie en 1920 et qui, bien que socialiste, refusait d’accepter le marxisme :
"Le communisme marxiste a toujours été une théorie de la révolution, une théorie à laquelle non seulement fait défault toute idée créatrice ou constructive, mais aussi hostile à toute idée créative et constructive." (La Russie dans l’ombre)
Pour Shafarevich, le marxisme ne s’assigne aucun autre but, que de préparer la prise du pouvoir. En conséquence, le system étatique ainsi mis en place est défini et construit en fonction de la seule nécessité de conserver le pouvoir.
Si le marxisme est une grandiose théorie élaborée par un grand esprit, mais dont le but est de tromper le prolétaire pour l’embrigader dans un processus révolutionnaire au profit d’un tiers, qui ne peut se réaliser sans la main-d’oeuvre indispensable, tout ce que fait Cousin avec ses hyper-analyses marxistes est de défendre la validité d’une pseudo-théorie scientifique, d’égarer le lecteur ou l’auditeur et par là-même d’accréditer une tromperie.
De la même façon, la franc-maçonnerie s’entoure de symbolisme et de tout un séduisant fatras noble et ésotérique afin de mieux tromper ses gentils et distingués "prolétaires" sur le véritable but de la confrérie.
La fin justifie les moyens et tous les moyens : ceux-ci n’impliquent pas seulement le mensonge, la tromperie, la perversion, le crime, le génocide, les armes matérielles de destruction massive, ils peuvent aussi être des armes idéologiques également de destruction massive : la théorie de la révolution en fait partie, tout comme celle de l’évolution, du libéralisme, de la libération sexuelle, du féminisme, de la théorie du genre etc...