Soros s’inquiète de la réussite de Trump
14 juillet 2018 03:07, par Francois DesvignesOn ne croira à la résignation du diable que lorsqu’il sera mort.
Concernant Trump, ne croyez pas qu’il est plus important que le siècle.
Trump fait ce que le siècle lui commande, et si le siècle ne peut plus rien lui commander, il le commandera à son remplaçant : c’est ce qu’a compris Soros et les mondialistes et c’est pourquoi ils sont en dépression.
Tambours :
En ouvrant le XXI siècle on n’a pas seulement ouvert un siècle, on a fermé cinq siècles de matérialisme humaniste.
Hier, seul ce qui se voyait était vrai et l’homme était dieu de lui-même, donc en tous points, le contraire du M.A.
A l’époque des nanosciences, de la découverte/conquête de l’infini spatial, ce discours n’est plus tenable : c’est un discours d’arriérés. De matérialistes, pseudo humanistes.
Dans l’ordre idéologique, l’humanisme de la période des cinq siècles précédents avait mis la Raison au rang de la Foi et la transcendance (la Foi) à la poubelle : il y avait ceux qui croyaient en Dieu qui étaient donc des cons, et ceux qui croyaient en l’Homme qui étaient forcément intelligents.
C’est ce paradigme qui est en train de se renverser :
Il y a ceux d’hier qui croient que l’Homme avec sa raison est son propre dieu et que Dieu est donc un con ou leur ennemi.
et il y a ceux de toujours qui reviennent sur le devant de la scène qui croient que la Raison est au service de la Foi et l’Homme en définitive qu’ au service de la gloire de Dieu.
C’est beau.
Mais concrètement cela veut dire ceci :
les premiers appellent "Bien", l’inverse de ce que veut Dieu. C’est d’ailleurs ce à quoi ils ont toujours travaillé avec donc les échecs qu’on leur connait.
les seconds ne veulent que ce que Dieu veut ; non qu’ils le sachent toujours mais toujours ils le cherchent. Ce pourquoi,leurs victoires se transforment en triomphes et leurs défaites immédiates en victoires futures.
Vous pouvez dire que Trump est un instrument semi conscient de la deuxième catégorie, un mutant idéologique pragmatique.
Mais même si vous supprimiez Trump, ça ne changerait pas le "siècle" qui lui, envers et contre tous, est à la fois l’inauguration :
d’un nouveau siècle contraire du précédent,
une nouvelle période contraire des cinq siècles précédents
et un nouveau millénaire différent du précédent.
Et pour un matérialiste comme Soros, avoir le Christ en face de soi en plus comme adversaire : ça craint.
Mais cela seuls les cons de la deuxième catégorie comprennent cela.