Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois
29 juillet 2018 22:16, par Charles.ZBonjour,
J’ai des problèmes d’addiction à la pornographie. Pourtant je suis père de deux enfants, marié à l’église et contre cette laideur.
Si j’analyse mon parcours, j’ai ramassé pas mal de déconvenues de la part de la gente féminine, les idéalisant à 18 ans et dix ans plus tard - et après quelques sales tromperies et autres coups de cutter dans le contrat moral et amoureux - ne les voyant plus comme de "pures êtres fragiles".
J’ai d’ailleurs remarqué que mes moments de retour à la réalité de ce que peuvent être les relations hommes-femmes (comme cette fantaisie de croire que les femmes s’attachent aux hommes romantiques ; quelle perte de temps et d’énergie car le romantique est bien souvent seul là où les femmes préfèrent ceux qui peuvent lui garantir une vie confortable) ; que ces moments de déconvenues s’associait chez ma personne à un rabaissement de mon estime des femmes.
Je ne suis pas devenu misogyne mais tous ces idéaux amoureux que j’avais en moi et qui ont clairement été battus en brèche se sont accompagnés de visionnage pornographique allant parfois à l’extrême ; considérant dans mes moments d’errance et de tristesse les femmes comme cruelles et la pornographie comme une sorte de de "punition" les ramenant à leur statut.
Je me souviens notamment d’une femme que j’avais profondément aimé, mère de mon enfant et en qui j’avais une profonde confiance mais qui m’a avoué avoir embrassé un autre homme. J’en ai été malade ; malade dans ma chaire avec des envies de nausées et des insomnies persistantes et malade dans mon âme avec des flachs constants où je la voyais me tromper et tout mes rêves axés autour de sa tromperie qui me polluait ma vie. J’en ai bavé !
Alors, je sais que d’une certaine façon, même si nous sommes responsables de notre tristesse en la laissant aller à la mélancolie ou au contraire en la sublimant (ce fut pour ma part via une pratique constante des arts martiaux entre autre) ; je ne suis plus l’idéaliste d’antan mais plutôt lucide (certains diront fataliste, ça se discute).
Je n’essaye pas de me dédouaner de regarder de la pornographie, bien que je me maîtrise beaucoup mieux qu’avant (je fais d’ailleurs une cure de cette merde en espérant que ça soit la bonne) mais juste de dire que la pornographie est consubstantielle aux rapports délétères entre hommes et femmes là où on pourrait la considérer comme étrangère aux rapports amoureux qu’elle dénaturerait. La pornographie n’est donc pas une cause mais une conséquence.