L’individualisme comme facteur de risque
24 juillet 2018 12:16, par France occupéeIl y a confusion : l’individualisme, issu du naturalisme qui donne les droits de l’homme (contre ses devoirs dus à Dieu), n’est pas l’individu maître de lui-même, mais au contraire totalement soumis à l’idéologie, issue des Lumières, de la Raison.
Ce qui donne des Raptor dissident gonflés à bloc pensant qu’ils ont recouvré leur liberté alors qu’ils ne font qu’obéir à ce que le Système attend d’eux. Et quand vient le moment d’assumer cette soi-disante liberté, ils ne le peuvent car ils se rendent compte : qu’ils sont vident ! sans valeurs !
Et que l’effort demandé n’en vaut pas la chandelle puisqu’au fond çà n’est pas eux.
Donc on a : Naturalisme -> Droit-de-l’hommisme -> Individualisme -> Pervers-Narcissique
L’oubli de Dieu ou sa négation conduit au règne de la Raison pendant un temps, puis à son tour, l’oubli de la Raison (nihilisme, romantisme) conduit au grand n’importe quoi : des êtres qu’on appelle "individualistes" mais qui ne veulent ni de la raison, ni de Dieu !
Contrairement à ce que le terme laisse entendre, ces individualistes ne sont pas tournés vers eux-mêmes, mais se répandent totalement dans le monde sensible, et au contraire s’oublient eux-mêmes : ils n’existent que par l’apparât, l’avoir.
Or je rappelle d’après les Évangiles :
"Satan est le prince de ce monde"
"Le royaume de Dieu est en vous"
Donc c’est un renversement total qu’il faut opérer si l’on veut être libre : être plus individu que jamais, c’est-à-dire d’après des valeurs chrétiennes, mais radicalement (en tout cas le plus possible) insoumis à l’idéologie dominante qui nous conditionne de manière plus ou moins tangible.
Ce qu’on appelle généralement "individu" aujourd’hui désigne en fait le "zombie", rien à voir avec le Pastoureau du XIIIème siècle qui se lève contre l’institution, au nom de Dieu...
Comprenez à quel niveau nous sommes descendus, et le chemin qu’il nous reste à faire.