Turquie : le bras de fer entre Erdogan et Trump provoque une crise financière
11 août 2018 17:55, par ChatovL’empire états-unien,spécialiste des guerres,saisît le moindre prétexte,ou incident mineur pour agresser les nations. Pour cet empire maléfique,la fin d’une agression est synonyme du déclenchement d’une autre. Il lui est impossible de vivre en paix. Et si l’humanité entière devrait disparaître,et que l’empire oligarchique devrait rester face à lui-même ,et bien ils s’entre-dévoreront entre-eux jusqu’au dernier individu...
Voilà la vraie nature de cette entité : guerres,agressions,morts,sang et larmes.
S’agissant de la riposte de la Turquie,il est vitale qu’elle regarde les faits en face. Céder à un agresseur de cette nature,l’inciterait à fomenter une nouvelle agression. Erdogan ne peut se contenter de mesures techniques. Le défi est par sa nature même,et les intentions subversives de l’oligarchie,d’ordre stratégique. Cela veut dire qu’un bouleversement des alliances est un impératif que la Turquie ne peut contourner.
L’ouverture sur les grandes puissances,Chine et Russie,et les puissances régionales,Iran,Inde et Pakistan est l’option la plus évidente. Ouverture signifie,clairement,coopération militaire,économique,universitaires et échanges technologiques.
A souligner que le jeu alambiqué de Trump,qui joue"l’amitié"avec
Poutine,rappelle la ruse kissingerienne,au temps de Nixon,qui,pour
affaiblir l’urss et la Chine maoïste,a dressé ces puissances communistes l’une contre l’autre. C’est ce que Kissinger appelait"la politique triangulaire".C’est à ce retournement qu’Erdogan devrait s’atteler. D’ailleurs russes et chinois sont stratégiquement mis dans le collimateur de l’empire,et en outre,régulièrement soumis à des sanctions provocatrices,qui s’apparentent plus à l’humiliation. Manœuvrer en solitaire et recourir,au coup par coup,à des mesures de rétorsion contre une entité,foncièrement maléfique,c’est faire le jeu du prédateur qui mise sur l’usure d’abord,et,l’effondrement ensuite. La tragédie de l’effondrement de l’URSS est là pour le rappeler à ceux qui préfèrent caresser les illusions plutôt que de regarder les faits et les traiter comme tels.