Si on veut être optimiste : elle déculpabilise le mécontentement, voire la colère de tous ceux qui gardent trois sous de bon sens et les pieds sur terre, avec leur porte-monnaie vidé, courant à la dette ou plongés jusqu’au cou dedans. Ce discours est le minimum syndical audible.
Qui soutient l’arrivée de parasites ? D’autres parasites, archi-connus, ringards de la politique, décridibilisés un peu partout (les socialistes). Personne d’autre ne peut plus tirer sur la corde. La vache à lait est tarie.
Chat échaudé craignant l’eau froide, les lésés, une fois déculpabilisés, ne vont pas forcément voter pour une suspecte de démagogie.
Elle se rapproche (il me semble) de la tendance Elisabeth Levy en France et utiliserait le mot "gauche", pourtant synonyme de "maladroit", comme une sorte de passeport pour se rendre éligible. C’est ce qu’avait calculé MLP, déjà. Qui aurait dû appuyer là où le bât blesse, et à fond, au lieu de faire sa cendrillon pour la belle-mère intruse et sa descendance. Résultat : le prince est parti en voyage, Cendrillon récure les marmites.
Sarah n’est sans doute qu’une oligarce de plus, censée rameuter les pauvres gens épuisés. Courront-ils aux urnes pour lui assurer un excellent niveau de vie ? Rien de moins sûr.
Les pays d’Europe ont besoin d’hommes, parce qu’ils sont en guerre psychologique et économique, et qu’il faut taper sur la table. Ou alors des saintes Geneviève, qui croient en Dieu et peuvent négocier l’éloignement des barbares.
Les pays d’Europe sont des talmudocrassies, mais les talmudocrapes essaient de les faire passer pour des gynocraties. On n’a pas fini de voir ces dames placardées partout, jusque dans les ministères de la guerre.