"La prochaine crise financière commencera en Europe"
26 août 2018 10:50, par sevSi on suit bien les cahiers économiques de Marx, que l’on écoute attentivement F. Cousin, que l’on relit certains passages de Maurice Allais, que l’on réécoute les analystes (sérieux et impartiaux) qui ont étudié de près la crise dite "des subprimes"... on comprend une chose : L’économie capitaliste dans sa phase finale perpétue son existence et sa rente par des crises systémiques plus ou moins voulues.
On nous annonce la prochaine, en Europe très probablement comme l’augure C. Gave. Ce n’est pas étonnant non plus puisque la "construction européenne", qui restera un chantier chaotique jusqu’à son implosion finale inévitable, est l’œuvre de Washington et de quelques zélés européens (dont pas mal français comme l’inénarrable Jean Monnet, traitre à la France et agent américain).
L’Amérique a plusieurs ennemis dans son entêtement à être l’imperium mundi. La Russie, depuis toujours puisque le grand pays de Poutine entend revenir dans le jeu commercial européen à terme. La Chine, qui a très bien intégré les leçons de l’économie moderne mais à eu l’intelligence de conserver ses bases culturelles fondatrices. Et... l’Europe qui est en réalité l’obsession de Washington.. Neutraliser à tout prix l’Europe est l’objectif de Washington.
Les très bien nommés néocons, européens et américains, veulent empêcher tous les pays de l’alliance atlantique de revenir dans le projet d’Eurasie. Le petit parti Solidarité & Progrès de Lyndon Larouche, relayé en France par l’innoxidable Jacques Cheminade, a fait de l’Eurasie son fer de lance. Je n’adhère pas vraiment aux autres objectifs de ce parti, on dira juste qu’il lutte contre l’empire américain par l’évident projet géopolitique de l’Eurasie. Ils ont raison sur ce point.
On a juste un problème en France, et en Europe majoritairement : nos élus sont largement tous atlantistes et européistes jusqu’à l’obsession. C’est à se demander s’ils ne sont pas tous payés grassement par les néocons yankees pour vendre leur propre patrie avec autant de reniement de soi.
Nous allons donc avoir d’autres séquences "crises économiques" qui seront payées par les peuples. C’est le principe même de l’hypercapitalisme que de maintenir son existence par l’endettement de tous les peuples massifiés.