"Les Kényans sont comme les singes !" : un Chinois expulsé après des insultes racistes
9 septembre 2018 15:53, par Robespierre
Mes collègues Français noirs sont nets, portent cravate — élégamment nouée — et gagnent bien leur vie, car ils ont un niveau d’instruction supérieur à la moyenne. Tous maîtrisent au moins une langue étrangère. Il en est même un qui a appris le mandarin, par cours particuliers, depuis l’école primaire.
La plupart n’ont pas eu à livrer bataille pour se cultiver malgré une pléthore d’obstacles présentés comme « pédagogiques » dans des collèges et des lycées désertés par l’ordre et le savoir, abandonnés par l’État. Les plaidoiries pathétiques de la souffrance et de l’excuse leur ont été épargnées. Ils ont étudié l’Histoire et non la mémoire. On ne les a pas encouragés à la médiocrité geignarde.
Nous ne fréquentons guère les Blancs mal éduqués traînant dans des survêtements ensués en rotant du saucisson à l’ail, les Kényans écorcheurs de la langue de Molière dans des courriels où ils annoncent toucher un héritage, ou les Arabes mal embouchés qui en savent moins long que nous sur l’histoire du Califat ou les arts islamiques mais qui prétendent nous seriner la leçon parce qu’ils récitent de manière approximative la chahada dans leur patois.