« Le père des turcs », Kemal Mustapha Pacha, né en 1879 d’un père douanier à
Salonique, fondateur dans sa ville natale de la branche damascène d’une société secrète en 1894 « Liberté et Patrie », et qui réprima la contre-révolution à Constantinople et en Albanie en 1909, commandant de l’armée du Caucase en mars 1917 et qui refusa l’offensive projetée par le commandant du groupe d’armée en Palestine, Eric von Falkenhayn –plus tard remplacé par le militaire allemand d’origine juive Litman von Sanders- contre le canal de Suez et sauva, comme on dit, l’honneur de l’armée turque dans les derniers combats en Palestine et à Alep, aurait été de famille juive de Salonique (en turc « Selanik », en 1898 la moitié de la population de 1.200.000 habitants était juive, 15% turcs, 25% grecs voir le dictionnaire Brockhaus, tome 4, paru cette année-là, page 225) dont le journal « israélien » Haaretz a naguère publié la généalogie complète ; nommé, après la chute du « khâlifat », président de la république, le 28 octobre 1923 avec le titre de Ghasi (victorieux), fut soutenu par la Franc-maçonnerie donnant le ton à la politique dite laïque « turque » qui non seulement persécuta, mais fit pendre des musulmans pour leur respect scrupuleux de la foi et des usages traditionnels.
Leon Degrelle