La pornographie contre les gentils garçons
8 octobre 2018 02:48, par SedetiamS’agissant de relations sensorielles, pour échapper au porno actuel qui tend à soumettre tous les protagonistes du spectacle de part et d’autre de l’écran, il faut réaliser le sien, propre : avec une (ou des) partenaire(s) de son choix et sans casquer : si ce n’est le prix du libertinage et de ses paraphilies ; c’est à dire les lieux, les ambiances, les dentelles et autres accessoires.
Et surtout, si l’on est en manque d’imagination, avoir lu la littérature du même tonneau.
D’aucuns auront besoin de leur match de foot du dimanche, de leur footing du soir, de leur tatami du mardi, d’autres de froufrous et chiffons.
On découvrira que le porno s’avère un puissant moyen darwinien de réduction de la population.
Pour avoir des potes qui conjuguent femme(s), enfants, maîtresses, porno et quelques philosophes péripatéticiennes accessoires pour compenser les maux de têtes aléatoires, il faudrait comparer ce « moyen » au regard du confort occidental, des lois avortement, de la pillule et des crises de la famille pour quantifier pareille affirmation. Par ailleurs qu’y a-t-il de darwinien dans le porno, qui ne s’avère pas une sélection naturelle quant à l’évolution de l’espèce, qui comprend, depuis la nuit des temps, son quota de branleurs, comme l’on s’inquiétait des boîteux, au temps jadis. Activité manipulée par les humains, il s’agirait plutôt ici d’une forme d’eugénisme.
Cependant, c’est comme si les jeunes des années 80 s’étaient tous mis dans l’idée de devenir plombier, au prétexte que toutes les clientes viendraient leur ouvrir la porte en déshabillé, touffe fournie à l’air, sur des airs de musique cucu la praline.
Enfin j’irai lire parce que j’ai hâte de comprendre où les sociologues trouvent leur panel de branques alors que par ici on ne sait plus que faire des Nénettes qui ne connaissent même pas Schiavalppa, que la seule donnée qui ait pu changer « grâce » à l’apport de la technologie sont les sextos qui permettent de se faire son magazine de « ouf » qui traînait autrefois sous le matelas de nos pères et que l’on a les mêmes emmerdes que nos anciens à vouloir faire les coqs à la maison, ce que compense allègrement les réunions « objets d’amusement » qui ont remplacé ces bonnnes vieilles réunions Tupperware®.
Pour ma part, j’en ai même moins d’embrouille que mes anciens à ramener ma fraise et je trouve même que du point de vue intime, mon horizon fut et demeure plus ouvert que celui de mon père et l’on ne parlera pas de mon grand-père.