Robert Faurisson et l’étude du passé
25 octobre 2018 09:36, par tournesol« Traiter véritablement de l’histoire, c’est revisiter et réviser continuellement le passé à la lumière de nos changements culturels, sociaux et idéologiques. »
Le révisionnisme de l’Histoire n’est pas une obligation, en l’absence de nouvelles découvertes.
Nos changements culturels, sociaux et idéologiques (notre décadence par exemple) n’apportent rien à la révision et à la re-visite. Tout au plus une moindre ou une meilleure compétence des réviseurs, en fonction de la qualité de leur instruction et de leur génétique.
En revanche, les avancées scientifiques et l’honnêteté de l’observateur apportent beaucoup à la révision pointilleuse de l’Histoire, et sont seules habilitées à diriger sa ré-écriture. Grâce à ces avancées, on peut identifier un Néandertalien ou des pharaons de façon plus exacte, On peut étudier un manuscrit incomplet, en raviver l’encre effacée, retrouver et comprendre une langue disparue.
Notre époque tolère l’homosexualité, parfois la porte aux nu(e)s. Cela n’apportera strictement rien à une étude historique sur l’homosexualité au Moyen-Age en Franche-Comté (par exemple). Rien de rien.
L’idéologie, la culture, la société... passent, lassent et cassent. Les faits demeurent. L’âme de M. Faurisson aussi.
Merci à Gilad Atzmon pour son courage et sa lucidité.