Une lettre de Jean-Claude Michéa à propos du mouvement des Gilets jaunes
25 novembre 2018 12:28, par IkcèsAux gilets jaunes :
Bon, les gars, il serait peut-être temps de mettre nos différences de côté.
Quoi qu’on fasse, blancs ou bronzés, fait pas bon ouvrir sa gueule, dans tous les cas, on ramasse.
Un petit rappel pour commencer :
Il existe trois types de violence : la violence physique (tout le monde connaît), la violence psychologique (voyez les caricatures que font BFM-TV des jeunes de banlieue, forcément délinquants, et du beauf français, forcément raciste), et la violence économique (taxes diverses, délocalisations et licenciements).
Quelques conseils ensuite :
Vous en avez marre d’être des vaches à lait ?
Un : Cassez les radars et les horodateurs– un marteau suffit.
Deux : Quelques gars motivés suffiraient à instaurer la gratuité des autoroutes en se mettant à chaque péage. N’oubliez pas que c’est vous et vos pères qui ont construit tout ça. Le péage a été instauré, à la base, pour rembourser l’investissement initial. Manque de bol, nos politiques, une fois le merdier remboursé, ont préféré tout vendre au privé plutôt qu’en faire profiter le citoyen. C’était pourtant pas compliqué d’aller dans l’intérêt général. Ben non, ces fils de putes ont préféré suivre les lobbyistes et les directives européennes.
Deuxième rappel :
Voici que qu’a déclaré Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne – pochard notoire : « Nous prenons une décision, puis nous la mettons sur la table, et nous attendons un peu pour voir ce qui se passe. Si elle ne provoque ni tollé, ni émeutes, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons, pas à pas, jusqu’au point de non-retour. »
Tu la sens ma phalange ? Non ? C’est bon ?
Et mon bras, tu le sens ? Oui ? Trop tard !
L’Union européenne, ou l’art de détruire les nations. Hitler ne s’y est pas pris autrement. Sauf qu’Hitler, contrairement à Juncker, a été élu, et a relevé un pays exsangue avant de foutre le bordel en Europe.
Macron n’est que l’exécutant servile de Juncker.
Conseils (suite) :
N’espérez rien des flics, de la justice, ou des militaires, ils sont pas payés pour réfléchir mais obéir, ils vont à la gamelle. Et la gamelle, c’est Macron, qui préfère renouveler l’argenterie de l’Élysée et rogner sur les retraites plutôt que taxer les actionnaires et autres banquiers – qui l’ont mis au pouvoir (Attali, Rothchild).