Alain Soral – Marx encule Hitler
25 novembre 2018 04:44, par MivilleLe marxisme est je crois plutôt à la base même de l’effondrement de la philosophie occidentale. La preuve c’est que l’influence de cet idéologue devient plus écrasante que jamais même si son idéologie a pris le parti de délaisser et de mépriser le prolétariat des travailleurs manuels, ce qu’elle a toujours fait en réalité dans les pays où elle a pris le pouvoir politique : le marxisme est l’art de réduire les humains à de la matière première. Le marxisme ne postule pas que les humains doivent être délivrés du joug économique mais qu’ils n’existent en tant qu’humains que dans la mesure de leur pouvoir de transformer la matière (pourvu d’obéir à des manipulateurs encore plus adroits à les utiliser en tant qu’outils qu’eux-mêmes à se servir d’outils, ce qui est en résumé le matérialisme historique), et de se laisser transformer eux-mêmes en tant que matière brute sous l’action toujours brutale et conflictuelle de processus qui les dépassent, ce qui est en résumé le matérialisme dialectique. Le transhumanisme actuel, populaire dans les milieux de la même communauté culturelle que naguère le marxisme des pays de l’Est, est un des derniers avatars en date du marxisme. Le marxisme est le produit idéologique le plus achevé du fonctionnalisme.
Karl Marx lui-même était un érudit dans l’occultisme kabbalistique avant toute chose, et de son métier un indicateur et un agitateur au service de la police politique de l’État Prussien, puis, une fois cet état prussien devenu désobéissant au capital mondialisé de son temps, de l’oligarchie britannique. Son rôle, dès la rédaction du Manifeste communiste, était très clairement de condamner tous les utopistes et idéalistes en tant qu’hérétiques, en tant que pures nuisances par rapport aux processus qu’il entendait favoriser, et de diriger la frustration du prolétariat contre ces romantiques plutôt que contre ses exploiteurs présentés comme épreuve historique dont prendre le mal en patience au fil de l’inévitable paupérisation en attendant le Soir de la vengeance infinie. C’est faute d’avoir étudié la vie concrète du véritable Karl Marx, qui soumit sa propre famille à de mauvais traitements délibérés parfaitement évitables par lui à des fins de sacrifice rituel (en préfiguration des goulags qui allaient s’étendre dès le jour un), pour ne se nourrir que de sa production idéologique, que tant d’intellectuels se sont laissé séduire par la religion fondée en son nom.