Le patron de PSA ose dénoncer la supercherie du véhicule électrique
30 novembre 2018 10:14, par BazER a PRESQUE toujours raison. Mais a surtout la capacité de se rendre compte avec le recul quand il s’est trompé et d’en tirer les conclusions, et c’est bien ça qui vous rend si intéressant. Toujours rechercher l’exactitude des faits, comme disait l’autre.
La « transition écologique » est une véritable arnaque mais en l’occurrence vous jetez le bébé avec l’eau du bain, le rejet du véhicule électrique est non-fondé (en tout cas sur la question de la pollution), particulièrement en s’appuyant sur un post d’une si grande mauvaise foi rédigé par un sbire de l’Oligarchie qui nous explique que le véhicule électrique est aussi polluant que le diesel.
Car l’essentiel du post se réfère à l’émission de CO2. Faut-il rappeler que le CO2 aux doses émises par les véhicules n’est ni dangereux pour l’homme, ni pour la faune, ni pour la flore. Le CO2 aurait uniquement un effet sur le climat. Cet effet n’est ni quantifiable pour le moment, ni d’ailleurs formellement démontré à ce jour. Il a surtout permis de « pirater » la question écologique qui, elle, est un enjeu fondamental dans son ensemble, en la réduisant à une chose : la création et la gestion d’une bourse carbone mondiale et d’une nouvelle taxe, la taxe carbone (une taxe sur « l’air », ce qui est assez prodigieux quand on y réfléchit).
Dans ce post on y lit :
« Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? »
D’emblée l’on fait peur, on a recours à l’émotionnel plutôt qu’au rationnel, on parle de désastre écologique futur à cause de l’emprunte carbone (cela rappelle les années 90, avec le trou de la couche d’ozone qui s’agrandit à la vitesse d’un cheval au galop…). Pendant ce temps les forêts et les espèces disparaissent massivement à cause de l’exploitation insuffisamment régulée et de la pollution (bien réelle celle-là) contre laquelle on ne fait rien (diesel compris), trop occupés à taxer les véhicules et les industries (les gaz de bovins émettent plus à eux seuls de CO2 dans l’atmosphère que les véhicules à l’échelle mondiale… ce simple constat ridicule devrait déjà mettre la puce à l’oreille sur le fait que les émissions de CO2 par nos véhicules ne devrait même pas être un sujet central, quand bien même ces émissions seraient impactantes sur le climat, elles le seraient de manière minime, voir anecdotique).