Le révisionnisme historique est-il libre en France ?
1er décembre 2018 23:31, par Sedetiam
Au collège, à l’heure de l’étude, je ne révisais jamais le latin, malgré l’imposition. Déjà n’étions-nous pas libre de réviser, ou pas.
Interrogé par le prof le lendemain, muré dans un certain mutisme ce circonstance, lorsqu’il affirmait d’un ton exclarrogatif : « Vous n’avez pas révisé‽ », je niais, d’une locution conjonctive ne permettant pas d’ambiguité.
« Si. »
Et lui d’affirmer : « Non !
- Oui, absolument. »
Ce qui me valait de me faire foutre à la porte. Ce qui était le but, tant les belettes qui avaient envahi trois pré-fabriqués placés au sein de notre quartier non mixte, pour préparer quelques diplômes en comptabilité, avaient sport dans cette fourchette horaire : et c’était bien dans cet espace-temps qu’il ne fallait pas perdre son latin. D’autant que ce sont elles qui m’ont enseigné le fameux : « oui... mais non », dans la même phrase.
De quoi être armé contre quelque future loi Gayssot, l’autre qui fait du bon boulot.