Dieudonné – Le tsunami Gilets jaunes
4 décembre 2018 11:31, par goybandOuais, désolé de doucher l’enthousiasme ambiant, mais lorsque j’écoute le gilet jaune Jean François Barnaba qui fait jeu égal avec Apathie sur LCI, je me dis qu’il y a un truc qui cloche dans la théorie de la naissance spontanée du mouvement.
Nous avons à faire avec un type parfaitement coaché en terme de com et très structuré politiquement or et à ma connaissance, ce gars n’est pas un pro de la politique.
Alors deux choses l’une, soit le gouvernement est nul au point de prendre 3 semaines pour évoquer un moratoire sur les taxes tout en étant incapable d’interdire la place de l’étoile sur 2 weeks end de suite, soit il y a autre chose de plus tordu et malheureusement, je penche de plus en plus pour la deuxième solution.
Dans quel but ? Et bien probablement dans le même but pour lequel les loges avaient feuilletonné pendant les présidentielles sur le black prétendument sodomisé par la matraque d’un flic ou sur l’affaire Fillon, à savoir se servir d’évènements proxy pour quelque chose de plus gros.
Ne pas oublier que le système sait que Macron ne vaut que peu ou prou 8 millions de votes soit seulement 18% des inscrits, c’est à dire peanuts, cette séquence peut lui permettre de se représidentialiser, paradoxalement, tout en se créant enfin une opposition choisie et nécessaire au bon fonctionnement de la Vème république.
Car sans, pas de soupapes de sécurité et toutes ses réformes dictées par le N.O.M seront vécues brutalement par celles et ceux qui n’en veulent pas.
Pour moi, les gilets jaunes, c’est de l’ingéniérie socio-politique dirigées par les loges afin d’aider Macron à franchir d’autres paliers et surtout moins en branchement direct avec le peuple car pour l’instant, il est trop exposé et Philippe est insuffisant pour le protéger.
Donc dans même logique que de torpiller le PS et l’UMP afin de créer En Marche, les loges torpillent FI, RN afin de créer un parti des gilets jaunes.
Et Macron ira signer le pacte de Marrakech en toute quiétude, sa nouvelle opposition principale se préoccupant plus du pouvoir d’achat que de la fin de la vieille France.
La politique reste et restera un grand théâtre, d’autant plus avec la puissance décuplée des images et des réseaux sociaux.