Quotas obligatoires de femmes dans la Fonction Publique
3 février 2011 09:10, par Emmanuel MilitariEn lisant cet article, j’ai pris conscience du problème "éthique" que représentent les centres de remise en forme, intitulé "Curves" et que l’on voit bourgeonner, de plus en plus au cœur, de nos agglomérations.
Subodorant que ces clubs favorisaient l’"apartheid sexuel", mais sans en être totalement certains, je me suis rendu sur le site français de "Curves" pour y découvrir "noir sur blanc" l’assertion de mes "craintes".
L’internaute peut y lire - par exemple - des phrases telles que :
"Comment une société est-elle devenue le leader mondial de la remise en forme dédiée aux femmes en seulement quelques années ?..."
Ou - cerise sur le gâteau - sur la page dédiée au couple fondateur de "Curves" - Gary et Diane Heavin :
"...Le club eut un succès immédiat. Pourquoi ? Les femmes se sentent bien dans leur club et leur entraînement n’en est que facilité. Très vite la devise officieuse de Curves devint « Pas de maquillage, pas d’hommes, pas de miroirs ».
Il est bien précisé "devise officieuse" et non "devise officielle", ce qui est encore plus hypocrite !
Est-ce là la victoire ultime du féminisme (et de ses maîtres à penser) - utilisée, bien évidemment, par le monde entrepreneurial - séparer les femmes des hommes devenus indésirables ? Dans de telles conditions, de quel droit fustige-t-on les femmes musulmans qui demandent que des séances de piscines leurs soient intégralement dédiées ? Et surtout, comment après avoir pris connaissances de la politique de "Curves", comment certaines personnes - féministes, laïcs, etc - peuvent-ils dénoncer l’un, sans évoquer l’autre. Effectivement, ces dernières peuvent rétorquer que dans le premier cas, il s’agit d’équipements qui appartiennent à la collectivité ("républicaine, une et indivisible, blahblahblah"), alors que dans le second, les locaux des clubs relèvent du domaine privé.
Bien évidemment - et en ce qui me concerne - cette prise de conscience me fait davantage sourire qu’autre chose, après tout si des bonnes femmes veulent se retrouver entre elles pour faire du sport, ce n’est pas non plus la fin du monde ! Grand bien leur fasse !
Mais d’un autre côté, je me demande s’il existait des endroits uniquement réservés au hommes, comment les femmes - ou plus vraisemblablement les féministes - réagiraient ?
"Curves" est-il un exemple supplémentaire du "diviser pour mieux régner" ? Et - surtout - qu’est-ce qui attend la société dans laquelle nous vivons après cet étape ? "Jusqu’où va-t-on descendre ?"