Pourquoi Rousseau était un Gilet Jaune
28 décembre 2018 11:44, par L’après Macron"Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous libérera".
Or, la Vérité comprend la notion de pêché originel, c’est-à-dire que l’homme ne naît pas libre mais emprisonné dans le pêché, que seule une pratique spirituelle peut aider à comprendre et à combattre. Plus précisément : on n’est jamais libre lorsqu’on vit sous l’emprise de ses passions, de ses défauts ou de ses bas instincts. Et l’homme a besoin de Dieu pour réaliser cela, comprendre les conséquences des choix de vie qu’il fait sur lui-même et sur les autres, et lui donner la force nécessaire de s’élever. Tout comme il a besoin de Lui pour comprendre sa propre nature et accéder à la Connaissance : on ne peut être libre lorsqu’on vit dans l’ignorance, le mensonge ou l’illusion.
En postulant de manière utopique et idéologique que l’homme naîtrait libre, Rousseau a littéralement flingué le rapport de l’homme à Dieu et le rapport que l’homme entretenait avec lui-même, promouvant ainsi l’ignorance, le mensonge et la méconnaissance du genre humain, tout en introduisant de manière féroce le mythe égalitariste dans les esprits, mythe qui justifie aujourd’hui la mort lente mais certaine de notre pays, par l’égalité homme-femme, l’égalité parent-enfant, l’égalité français-étranger et même l’égalité homme-animal pour les plus extravagants.
Et on retrouve, bien sûr, ce mythe à la source même du principe de l’élection républicaine, où le vote d’un étudiant de dix huit ans sans expérience équivaut au vote d’un salarié de cinquante ans, où tout le monde décide du sort de tout le monde sans rien véritablement connaitre des sujets concernés, à savoir, la politique, l’économie, la défense, car la connaissance s’acquière également par l’expérience dans ces domaines.
Et comme des votes fondés sur l’inexpérience et l’ignorance ne sauraient déboucher sur des choix éclairés, nous ne cessons de nous embourber dans les mêmes problèmes, que nous traitons en suivant les recommandations de Rousseau : l’homme est bon, la société corrompt, la société seule est donc à réformer, comme si celle-ci au final n’émanait pas directement des choix et comportements des hommes qui la composent...
Marcher sur la tête, voilà tout ce que nous aura appris à faire cet homme.
Combien de temps nous faudra-t-il encore boire de ce poison pour en comprendre la nocivité ? Nous faudra-t-il donc en crever ?