Gilets jaunes, Acte VII : une mobilisation bien plus forte en province qu’à Paris
29 décembre 2018 19:14, par RIC ?Ces gilets jaunes n’ont pas tout compris.
Le plus important n’est pas le RIC mais la sortie de l’UE. C’est après qu’on peut mettre en place le RIC.
Car actuellement toutes les décisions sorties du RIC seront jugées contraires à la loi présente et à la constitution car ces textes nous soumettent formellement et juridiquement aux textes européens.
De plus, si un résultat de RIC ordonne par exemple la fin des délocalisations, l’UE répondra : ’’Fuck, l’article 63 n’interdit pas les délocalisations. Vous entravez la loi européenne, donc une amende de 1% du PIB par jour d’entrave’’. Gueuler comme une chèvre sans avoir réfléchi en avance à ce problème ne réglera rien après...
De plus, le seul à pouvoir mettre en place le RIC actuellement est Macron, juridiquement.
On peut aisément deviner qu’il ne le fera pas...
Donc la suite logique à tenir est :
1) Destitution de Macron (sinon ça bloque, aucune sortie de l’UE et aucun RIC) tout à fait constitutionnellement par l’article 68
2) Puis sortie de l’UE (condition préalable à la mise en place d’un RIC car sinon l’UE a le pouvoir de faire annuler chaque décision des RIC, ce qui n’est pas très malin)
3) Mise en place du RIC et là, l’UE ne pourra rien dire ni rien bloquer
Je ne veux pas me vanter mais voilà un raisonnement clair, calme, et carré.
Certains devraient s’en inspirer. Car ok, les français souffrent, mais gueuler comme des chèvres dans la rue sans avoir réfléchi une seconde ne sert pas à grand chose...
Comme ces gens qui disent ’’Macron, j’ai voté pour vous, j’ai cru en vous (déjà ça en dit long sur leur niveau de conscience politique...) mais maintenant il faut nous écouter !"
Mais banane, bien sûr qu’il t’écoute et qu’il sait que tu souffres et que tu manques de plein de choses, mais il en a rien a foutre et en rigole cyniquement, ça s’appelle un politicien véreux, depuis 30 ans que tu te fais baiser par eux, tu devrais connaître et les voir venir de loin, apparemment, c’est toujours pas le cas !