Renationalisation en Grande-Bretagne : la privatisation libérale n’est pas une fatalité
7 janvier 2019 16:03, par Le Chêne
On ne peut que saluer le retour (ailleurs et espérons bientôt ici) de l’administration d’infrastructures ou de services essentiels dans le giron de l’Etat. Il s’agit de bien publics, financé avec des deniers publics et qui doivent en toute logique appartenir à la communauté.
Une grosse vigilance s’impose toutefois car le capitalisme, ses employés (les lobbies) et leurs mercenaires (nos gouvernants) sont très cyniques. Exemple nos autoroutes que nous avons payés à grands frais avec nos impôts ont été vendus à Vinci et compagnie qui engrange de juteux dividendes sur des infrastructures qu’ils n’ont pas créés. Situation incroyable et scandaleuse mais vraie. Mais il est très probable qu’à l’heure des gros travaux de rénovation indispensables et extrêmement couteux et bien Vinci et compagnie se désengageront. L’Etat reprendra la main, le temps de tout remettre à niveau à grand frais prélevés directement sur les impôts ou financés par les banques et ce qui augmentera encore un peu plus la dette. Et lorsque tout sera remis à niveau, une petite dizaine d’années après, l’Etat se désengagera de nouveau pour laisser la place à Vinci et compagnie jusqu’à la prochaine fois.