"Les Gilets jaunes et les idées reçues sur la finance" : E&R répond aux Échos
17 janvier 2019 22:42, par PLVous faites une erreur concernant le financement de l’État avant 1973.
La Banque de France ne prêtait pas à l’État pour des investissements, elle faisait juste des facilités de caisse gratuites, autrement dit un découvert momentané pour compenser un retard entre les recettes et les dépenses.
Le financement des investissement (et pas du déficit) publics se faisait par des emprunts obligataires d’État à taux d’intérêt fixe auprès du public. Il y avait des emprunts d’état, mais aussi des emprunts SNCF, des emprunts EdF, etc
Ces emprunt étaient quasiment réservé aux ménages français avec des incitations fiscales. La vente se faisait dans les bureau de postes, avec des quantités réservées aux retraités, etc
Les intérêts payés étaient donc encaissés par les ménages français qui dépensaient cet argent dans l’économie française en faisant des travaux, en consommant, etc.. Cet argent restait entièrement dans l’économie française où il était investi ce qui générait des recettes pour l’État : TVA, droits de mutation, cotisations sociales, impôts, etc.
Dans le système imposé depuis 1973, non seulement les emprunts ne sont plus justifiés par des investissements mais par un déficit, mais les milliards d’intérêts versés le sont exclusivement à des banques, et en plus à des banques étrangères, ce qui fait que cete énorme masse de recettes fiscale (45 milliard par an) est retirée de l’Économie française, donc crée de la décroissance.
C’est un système de détournement massif des recettes fiscales et de spoliation des Français. 45 milliards par an rien que pour les dettes de l’État central, c’est plus que les recettes de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, c’est plus important que le budget de l’Éducation nationale. Il y a peut être plus de dettes pour les collectivités territoriales, les organismes, les établissements et les entreprises publiques, la Sécurité sociale, la CAF, l’Unedic, etc..