Marion Sigaut – La naissance de la République (4/8)
3 février 2019 21:53, par Crux FidelisLes méthodes changent peu. D’après l’abbé Barruel, Brissot à la tête des girondins complotait depuis 1790 pour le déchaînement suprême, il voulait faire accréditer la légende du mouvement national et spontané mais les émissaires envoyés par lui dans les provinces, lui rapportèrent que le pays était resté profondément attaché à son Roi.
C’est à ce moment qu’il recruta les brigands de Brest et du Midi appelés Marseillais.
Pour l’anecdote il ajoute : " Que ce soit à l’hôtel de ville, aux Carmes, le vrai moyen de fraterniser avec les brigands étaient les signes maçonniques ! Dans l’instant des massacres même, les bourreaux tendaient la
main en FM à ceux des simples spectateurs qui les approchaient. Ils les accueillaient ou bien les repoussaient suivant qu’ils les trouvaient experts ou ignorants dans la réponse. "
Le lieu de réunion était tantôt chez Robespierre, tantôt à l’auberge du Soleil d’Or. Les exécuteurs allaient les jours suivants les massacres toucher à la caisse du comité de surveillance de la commune le salaire qui leur fut promis. Les ordonnateurs du paiement en garderont les preuves. On trouvera longtemps après, dans le dépôt de la comptabilité du conseil de la commune, des bons signés : Tallien, Méhée.
Aujourd’hui avec les antifas et la quantité d’aliénés en circulation beaucoup pourront jouer ce rôle quand les choses sérieuses commenceront.