Projet de loi sur "l’école de la confiance" : l’Assemblée vote pour la suppression des mentions "père et mère"
14 février 2019 15:43, par Aymard de Chartres
Le but de la manœuvre est-il seulement sémantique, politique ou psychologique ? La relation avec l’enfant est transformée en objet social en lieu et place de l’affectivité corporelle et mentale unissant les liens de façon quasi fusionnelle. La désignation des pères et mères disparait au profit d’une abstraction comptable déshumanisée rompant avec les liens du sang (biologie) et la puissance vitale émanant du couple parental biologique. Parent n°1, parent n°2 ou responsable 1 et responsable 2 sont des postulats qui ont pour fonction essentielle de gommer la paternité et la maternité en leur substituant un concept à caractère comptable et juridique issu d’une fiction ou d’une abstraction tendant à déplacer la relation parentale sous sa nouvelle dénomination - qui a rendu possible cette opération mentale - dans un espace où l’état occupe la primauté de l’autorité en assurant un un contrôle total sur les droits et devoirs de cette nouvelle catégorie objectale. Les effets mentaux de cette nouvelle dénomination seront effectifs dans l’espace d’une génération.