J’ai un infini respect pour Alain Soral que je suis depuis 15 ans.
Mais je trouve dommage qu’il ne soit pas plus nuancé dans sa description des classes sociales.
J’ai l’impression qu’il occulte tout un pan de la société dont je fais partie : classe moyenne salariée du privée et du tertiaire, ni kapo, ni petit chef, qui subit aussi les effets néfastes de la mondialisation et de la captation de l’argent vers les hautes sphères : sous-traitance des projets par des pays asiatiques, augmentation des salaires quasi inexistante, perte du pouvoir d’achat, métier perdant de son intérêt et de sa valeur par son découpage en morceau, son industrialisation (travail à la chaîne)...
Je suis informaticienne, 51 ans, gagnant 2000 euro net par mois sur 13 mois.
Comme beaucoup de gens je pense, je ne me sens ni kapo, ni prolo.
Un peu de nuance sur la description de la classe moyenne salariée serait la bienvenue. A moins que Soral classe les gens comme moi dans le petit salariat, le prolétariat ?