Réchauffement climatique : la découverte de Zeller et Nikolov peut-elle bouleverser le monde ?
12 mars 2019 08:22, par Nuit blanche"Zeller et Nikolov affirment que le dioxyde de carbone et tous les autres gaz atmosphériques ne contribuent à la température que par leur masse physique et la pression atmosphérique résultante."
Admettons que cette proposition soit vraie. Il faut donc bien cette masse de gaz pour créer la température ambiante actuelle, et une augmentation de cette masse créera une augmentation de la température ambiante. Ce qui implique qu’une augmentation de la masse de CO2 augmente la température. Or, depuis la révolution industrielle, l’homme de par ses activités, qui dépendent en majorité de la consommation de sources d’énergie fossile, produit du CO2 en très grande quantité jusqu’à nouvel avis. Donc, l’homme contribue à l’augmentation de la température de l’écosphère.
D’autre part, même si l’on met de côté cette question de l’augmentation de la température et même si tout ce que je viens de dire ne tient pas, il y a tout le reste. A savoir,
les déchets nucléaires dont on ne sait que faire et qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années et qui devront constamment être gérés ;
la disparition accélérée des espèces animales et végétales, en particulier, la sur-pêche des océans qui prive des régions entières des mers de leur vie et menace la survie des espèces sur-pêchées (même le requin est menacé, c’est dire !) ;
la raréfaction des matières premières, des combustibles fossiles et de l’eau ;
la pollution généralisée, c’est-à-dire de la terre, de l’eau et des airs, en particulier la plastification et l’acidification des océans et d’autres corps d’eau ;
l’appauvrissement constant des sols par l’utilisation intensive de fertilisants chimiques qui tuent les milliers de petits êtres vivants et d’enzymes qui constituent une terre nourricière, donc la diminution des récoltes, donc, à terme, l’augmentation des populations en état de malnutrition, etc.
Or ce sont cette destruction et cette perturbation massive des conditions matérielles de notre survie et de celle des autres êtres vivants qui devraient mettre la mesure à l’ordre du jour. Car oui, nous dépendons entièrement des autres vivants avec qui nous partageons cette terre : nous ne sommes pas simplement les "acteurs rationnels" de l’économisme autiste régnant (qu’il soit marxiste ou orthodoxe, d’ailleurs) ou les joyeux consommateurs égalitarisés de force par le mondialisme non moins autiste. La bulle gigantesque qu’est l’industrialisme est au seuil de l’explosion.