Castaner justifie les LBD : "Des armes de défense face à des gens qui veulent les tuer !"
15 mars 2019 00:10, par Sedetiam« Justifier ainsi, par une concurrence inepte des souffrances, l’incroyable répression qui s’abat depuis quatre mois maintenant sur les Français qui manifestent en jaune, c’est justifier un jour, allons-y gaiement, des tirs à balles réelles de la police. Pourquoi pas ? »
Comme l’on vous sait alertes sur les deux sujets (concurrence inepte des souffrances et tirs à balles réelles légalisés) dont il est question ici, rappelons que le JOUR, dont il est question ici, est déjà advenu, c’était un vendredi, le jour du poisson, alors que celui décrit ci-dessus semble s’inscrire dans un éventuel futur :
Décret no 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à feu
susceptibles d’être utilisées pour le maintien de l’ordre public, paru au J.O. du 1 juillet 2011
Art. 3. − En application du V de l’article R. 431-3 du code pénal, outre les armes à feu prévues à l’article
précédent, est susceptible d’être utilisée pour le maintien de l’ordre public, à titre de riposte en cas d’ouverture
du feu sur les représentants de la force publique, celle mentionnée ci-après :
Fusil à répétition de précision de calibre 7,62 × 51 mm et ses munitions
Signé par l’amateur de beaux costumes balancé lors de la dernière présidentielle et ses ministres de l’intérieur et de la défense du moment.
Pour les béotiens en armement et en balistique, cela signifie que, l’odre étant donné dans l’oreillette, depuis la lunette de tir derrière mon FRF1, voire mon FRF2, à 800m vous êtes chocolat. Considérant la vitesse initiale à la sortie du canon, de 780m/s pour le premier et de 820m/s pour le second, vous n’entendez même pas le coup de feu que vous êtes déjà tombés, la vitesse du son étant de 340m/s.
Par ailleurs, le président, son premier ministre et sa garde des sceaux, ont inséré une part de ce ver dans la pomme qui fait office de constitution en date du 23 décembre 2015.
« D’autre part, l’article 36 de la Constitution régit l’état de siège. Celui-ci est décrété en cas de péril imminent, résultant d’une guerre étrangère ou d’une insurrection à main armée*. Dans ce cas, diverses compétences sont transférées de l’autorité civile à l’autorité militaire. »
* Armée de quoi ?
Le dernier appel d’offre de la D.G.A. datant de l’année passée et faisant état de 2 600 armes (FRF2) à remplacer, vous avez une vision de l’armurie. Quant à la munition, elle est OTAN : c’est à dire qu’elle est disponible AUTANT qu’on le veut.